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Annulation du Congrès 2020 du GREPFA-France

Annulation des journées de formation du GREPFA-France de juin 2020

La situation sanitaire que nous avons traversé nous a contraint à devoir annuler les journées de formation des 11 et 12 juin 2020 à Paris.

Sans possibilité de trouver des dates satisfaisantes de report avant la fin de cette année, le comité d'organisation a définitivement entériné l'annulation de ces journées.

Nous vous informerons de la suite de nos activités dès que nous le pourrons.

D'ici là, vous pouvez continuer à consulter les actes des précédentes journées compilés sur notre site (colonne de gauche). Celui-ci avait rencontré des soucis d'accès, nous empêchant de l'actualiser pendant plusieurs mois: c'est finalement rétabli ! Veuillez nous excuser de ce silence bien involontaire et de ce désagrément.

Nous vous adressons plein d'énergie et d'enthousiasme pour la poursuite/reprise de vos activités auprès des personnes accueillies, des accueillants et assistants familiaux, ainsi que de l'ensemble des professionnels (soignants ou non) de l'Accueil Familial.

Bien amicalement.

L'équipe du GREPFA-France

Congrès Paris 2018

Actes des 13èmes Journées de Formation du GREPFA France

CLIQUER dans Actes des Congrès (à gauche ;)) sur Congrès 2018 à Paris

qui se sont tenues les Jeudi 7 et vendredi 8 juin 2018 à Paris

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Déplier Fermer  Congrès 2006 au SABLES D'OLONNE

7ème congrès du GREPFA France, Les Sables d’Olonne (15-16 juin 2006) 1 

S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

 1 

Sandrine LOEB, 

Psychologue, AFT de Lagny-Marne-la-Vallée 

 

 AXE n°1 « CONTINUITE-DISCONTINUITE » 

 

L’histoire d’Adelaïde : 

Du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

Je voudrais par ce cas clinique illustrer comment un dispositif de soins composé de plusieurs 

structures complémentaires peut être à un moment donné de l’histoire d’un sujet un outil pour 

permettre une reconstruction ou une relance de sa vie psychique dans un contexte de liens 

aux autres et à l’environnement, et montrer comment la reconstruction passe par le tissage 

de multiples enveloppes qui vont permettre au sujet de retrouver des éprouvés, des 

sensations, renouant ainsi avec le fil d’une histoire arrêtée. 

Il s’agit de voir en quoi et comment une famille d’accueil intégrée dans un dispositif peut aider 

à retisser le fil d’une histoire meurtrie, tenter d’en recoudre les trous, d’avancer l’œuvre de 

la croissance psychique. 

Comme le dit R. Scelles « se constituer comme sujet procède d’une perpétuelle relation 

dialectique entre réalité interne et réalité externe et implique le tissage de multiples 

enveloppes, la construction de multiples frontières et la création d’espaces de transition. » 

Adelaïde a 15 ans quand nous la rencontrons à l’hôpital de la Salpétrière où elle est 

hospitalisée en psychiatrie.  

Notre rencontre avec Adelaïde est d’abord une rencontre avec un parcours de vie très 

impressionnant pour cet âge. 

Adelaïde est née d’une relation de passage de sa mère avec un homme qu’elle n’a jamais connu. 

Pendant la grossesse, la mère d’Adelaïde est entourée de sa mère et de ses deux sœurs. Ce 

bébé est l’unique petit-enfant de cette lignée maternelle. Adelaïde vit seule avec sa mère, 

souvent confiée à sa grand-mère, jusqu’à l’âge de 4 ans. A cet âge, sa mère se marie avec un 

homme plus âgé qu’elle, haut fonctionnaire, qui l’adopte rapidement.  

A l’âge de 9 ans, lors d’une promenade d’Adelaïde avec ses parents, elle et sa mère sont 

fauchées sur un trottoir par une automobiliste. Sa mère en meurt et Adelaïde est rescapée 

malgré de nombreuses fractures qui lui ont valu plusieurs mois d’hospitalisation. 

A sa sortie d’hôpital, le père d’Adelaïde élève seul sa fille près du domicile grand-maternel. 

Celui-ci développe un délire paranoïaque, devient fou, déplace l’amour pour sa femme sur sa 

fille et abuse d’elle. Adelaïde occupe la place de femme et d’épouse au domicile. Le couple vit 

dans des conditions d’insalubrité extrêmes. Adelaïde est brillante en musique et en sport, 

entrainée par son père « tout ce que je sais c’est lui qui me l’a apporté ». 

La révélation des abus sexuels se fait dans le contexte scolaire où elle dit à l’infirmière qu’elle 

est enceinte. Elle avoue les abus sexuels. Le père est incarcéré. 

7ème congrès du GREPFA France, Les Sables d’Olonne (15-16 juin 2006) 2 

S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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C’est là qu’elle est confiée à sa grand-mère maternelle. Va s’ensuivre une période de grande 

agitation d’Adelaïde qui va en s’amplifiant. Elle se met à développer un délire érotomaniaque 

sur un professeur et devient agressive à son égard. La vie quotidienne est complètement 

déstructurée et devient invivable pour sa grand-mère et sa tante qui partagent le même 

domicile. 

Adelaïde refuse tout soin, elle est hospitalisée en pédiatrie et c’est là que le psychiatre de 

notre service fait sa connaissance et va tenter de lui faire accepter un accueil dans un lieu de 

soins. Sa grand-mère n’arrive pas à signer l’hospitalisation d’office. Un signalement au juge va 

permettre qu’elle soit hospitalisée en urgence et contre son gré à la Salpétrière. 

Après quelques semaines d’hospitalisation, le psychiatre de notre service mise sur une sortie 

d’Adelaïde pour qu’elle soit accueillie au sein de l’AFT, accueil couplé d’un hôpital de jour. 

Adelaïde est accueillie chez un couple dont chacun d’eux a l’agrément et ils se partagent 

l’accueil de 6 jeunes filles à leur domicile. 

Ce passage vers une famille d’accueil est un pari. 

Dans cette situation, la référence théorique au concept d’enveloppe psychique et d’enveloppe 

groupale va nous aider à comprendre à quel niveau ce qu’elle a vécu au sein d’une famille 

d’accueil lui aura servi. Nous le comprendrons à travers cette réplique d’Adelaïde, qui, alors 

qu’elle se  met à l’épreuve de se séparer de notre dispositif, nous lance « est-ce-que j’aurais 

un mari ? », nous signifiant la sécurité, l’assurance de ne pas être seule que nous représentons 

pour elle. Avoir un mari, n’est-ce-pas le désir d’être entourée de quelqu’un pour la vie ?… 

Nous allons donc travailler avec Adelaïde sur la reconstitution d’une enveloppe psychique en 

tissant autour d’elle des couches successives d’enveloppe de soins. 

1- Le tissage des liens et la constitution de l’enveloppe institutionnelle : 

En premier chef, il nous faut décrire le dispositif de soins car comme le formule D. Houzel 

« le tissage de l’enveloppe institutionnelle est la condition pour que des processus 

thérapeutiques puissent y prendre place ». 

C’est le renforcement mutuel des enveloppes qui semble le plus important et qui permettra 

une continuité de la prise en charge, quand dans l’un des lieux Adelaïde se sentait mal, le 

recours à l’autre lieu était ressource. 

Quelques mois après son entrée en famille d’accueil, Adelaïde obtient son admission à l’hôpital 

de jour même si, elle ne considère pas comme malade et refuse de se soigner.  

C’est le couplage AFT-HdJ qui va être porteur. Nous avons imposé dans nos premiers 

échanges avec l’hôpital de jour la présence des assistants familiaux et axer notre travail sur 

le lien entre vie quotidienne, la vie institutionnelle et la vie psychique d’Adelaïde. Par la suite, 

les assistants familiaux étaient l’un et l’autre invités chaque mois à des réunions avec le 

psychiatre de l’hôpital de jour. C’est cette intrication entre ces deux lieux de vie d’Adelaïde 

et cet intérêt porté dans un va-et-vient entre l’intrapsychique et l’intersubjectif, autant 

visible au sein d’une institution de soins qu’au sein du domicile familial. Cette conjonction a été 

très propice à son évolution. 

Au moment où Adelaïde sort de l’AFT, elle poursuit sa prise en charge et sa scolarité au sein 

de l’hôpital de jour. 

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S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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De plus, une psychothérapie au CMP est engagée 4 mois après son accueil. 

Concernant le travail entre les membres de l’équipe de l’AFT et les familles d’accueil, les 

relations reposent sur un maillage des liens entre les assistants familiaux et les membres du 

service. C’est dans cette confiance qui se développe, dans cette connaissance que l’on partage 

de ce qui se joue dans les interrelations, dans ces bribes de savoirs théoriques dont ils 

entendent parler, dans ce questionnement constant entre ce qui se passe et ce qui retentit en 

chacun de nous, que ces familles peuvent devenir des acteurs soignants. Nous cultivons des 

valeurs communes et une perception commune du sens de la réalité psychique. Cette 

expérience est nouvelle et enrichissante pour les familles d’accueil. 

Dernier élément du dispositif, ce qui se passe entre la famille d’accueil et l’enfant accueilli. 

L’assistant familial et l’enfant sont en même temps dans une telle proximité de vie commune, 

de partage et dans une certaine distance et dépendance découlant du dispositif, que nous 

pouvons parler d’un véritable lien psychique qui se tisse entre eux au fur et à mesure de 

l’accueil. De fins et subtils liens se tricotent entre l’assistant familial et l’enfant au cours de 

l’accueil. 

Cet entremaillage entre soi et l’autre donne un sens à l’accueil pour l’assistant familial. Pour 

J.Puget (2), le lien est une condition indispensable pour qu’advienne un sujet. 

Nous pouvons nous représenter ce travail de lien comme un emboîtement d’enveloppes AFT- 

HdJ, service-familles d’accueil-enfant, liées entre elles par des membranes poreuses qui 

délimitent mais aussi relient soi et l’autre et soi et l’équipe. 

Ma collègue et moi fixons des rencontres avec Adelaïde chaque semaine à son domicile en 

présence des assistants familiaux. Adelaïde est confiée toute la semaine et rentre chaque 

week-end chez sa grand-mère. Les week-end sont difficiles, sa grand-mère ayant du mal à 

supporter ses conduites et à les cadrer. Le temps de week-end subira des modifications en 

fonction de ce qui s’y passe. 

Nous avons des rendez-vous réguliers avec la grand-mère et Adelaïde ou avec sa grand-mère 

seule.  

L’enveloppe qui se tricote entre la famille d’accueil, l’enfant, ses parents et les membres de 

l’équipe est soumise à des élargissements ou des rétrécissements et doit tout le temps de 

l’accueil penser ses limites comme des fils élastiques, en même temps souples et continus. 

2- Adelaïde : une enveloppe psychique décousue : 

Adelaïde est une belle jeune fille, soignée, les cheveux tirés en arrière et ralentie par le 

traitement médicamenteux, qui lui sera diminué progressivement. Elle marque par sa vivacité 

d’esprit, sa lucidité, sa pertinence et sa qualité d’énonciation. Nous aurons, malgré les hauts et 

les bas de l’accueil, toujours un vif intérêt à travailler avec elle. 

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S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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Il a été pensé nécessaire le recours à une famille d’accueil dans sa dimension groupale et 

contenante pour tenter de restaurer auprès de cette jeune fille quelque chose de son 

enveloppe psychique abîmée par les traumatismes vécus. Sa croissance s’est trouvée bloquée, 

distordue du fait des traumatismes subis qui ont porté atteinte à son corps. Son enveloppe 

psychique s’est trouvée déchirée, trouée et elle a fait des tentatives limites, désespérées 

pour rattraper, récupérer son unité corporelle et sa relation aux autres. 

Je cite D. Anzieu « toute atteinte de l’enveloppe risque d’entraîner une confusion entre 

monde interne et monde externe et monde psychique et monde naturel ». 

C’est dans ce sens là que j’entends les intenses préoccupations hypocondriaques d’Adelaïde et 

ses angoisses corporelles dont elle nous fait part rapidement.  

Adelaïde ne délire pas mais est dans une grande incohérence dont témoignent des bizarreries 

et des troubles somato-psychiques. 

Elle souffre d’obsessions massives et d’angoisses qui invalident toute pensée. Cela prend la 

forme de « questions » qu’elle répète inlassablement et indifféremment à propos de son corps 

particulièrement : l’écoulement de l’urine (elle affirme ne pas aller aux toilettes, fait dans des 

récipients), ce qui s’écoule dans ses veines (dit avoir du sang bleu), son poids (elle se pèse 

plusieurs fois par jour), … Elle se sent menacée de perdre son identité. 

Son enveloppe psychique a perdue sa fonction première qui est selon D. Houzel «d’éviter 

l’éparpillement de ses objets internes dans un espace sans frontières et la capacité à lier 

entre eux les objets internes dans un ensemble cohérent ». 

Adelaïde nous plonge de suite dans un ressenti d’absences de limites corporelles. La peau 

comme surface ne délimite plus l’intérieur de son corps de l’extérieur et ne peut plus contenir 

ses éléments (sang, urine..) avec cette angoisse de les perdre. Elle veut vérifier ce qu’il en est 

de l’intérieur et de l’extérieur de son corps, ce qui en sort comme le tout-petit dans ses 

premières expériences de défécation. Elle montrera qu’elle a besoin de déposer ses contenus 

corporels dans des récipients, de trouver des contenants adéquats. 

Elle parle d’étrangeté (elle dira aussi qu’elle est une extra-terrestre), c’est sa façon à elle de 

se voir, cette inadéquation entre son psychisme et son corps qu’elle ne reconnaît pas comme 

valide et normal. 

Ces questions sont une recherche d’intégrité corporelle et psychique. 

Le miroir et le pèse-personne lui sont des objets indispensables. Ce sont des témoins 

révélateurs de possibles modifications où elle n’y voit que monstruosité (dans son reflet, elle 

se trouve énorme, elle trouve que son menton tombe…). Mais en même temps, c’est une 

recherche de sensations unifiantes. Elle se regarde dans le miroir non pas pour s’admirer mais 

pour avoir la certitude qu’elle existe, comme si cette image spéculaire lui renvoyait une 

sensation d’unité, d’intégrité.  

Selon le postulat de D. Anzieu, « ce qui est premier c’est la construction d’une limite dans 

l’appareil psychique » et on voit là combien il en a fallu passer par l’écoute des préoccupations 

d’Adelaïde et une attitude de réassurance permanente pour que peu à peu elle récupère une 

sensation de continuité corporelle qui lui a fait par la suite rire de ses premières angoisses 

par lesquelles nous avons commencé à travailler avec elle. 

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S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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Les entretiens à plusieurs ont une grande valeur et vont aider à reconstruire une limite qui 

servira de support à la signification de son fonctionnement psychique. Les sensations 

corporelles impensables ressenties par Adelaïde peuvent être contenues dans une activité de 

pensée groupale (selon Bion) et ont quitté leur caractère étrange, quasi-hallucinatoire, pour 

être intégrées dans une articulation entre le pensé et le perçu. 

Il s’agira chez elle de ce point de vue d’une véritable métamorphose. 

Peu à peu, son monde intérieur dont elle parle lui semble étrange. Peu à peu, ces angoisses 

liées à des vécus profondément cahotiques et qui font référence à des images kinesthésiques, 

proprioceptives vont céder la place à des représentations mentales plus organisées. 

3- La problématique d’Adelaïde : le besoin d’être entourée en permanence, 

le besoin de se sentir aimée : une enveloppe sans failles 

Adelaïde nous dit en début d’accueil : « je suis fragile » et « j’en serais pas là si ma mère 

était là », elle nous dit là comment notre travail se situe au regard de ce défaut d’absence de 

la mère. 

Dès les premières visites à domicile, Adelaïde fait appel à l’amour de l’autre et la peur de le 

perdre. 

Je comprends qu’Adelaïde, comme le dit D. Anzieu, « lutte pour construire ou réaménager la 

relation avec le monde extérieur ». 

Nous allons tous devenir « des mères potentielles » pour Adelaïde. 

Lors du passage de l’hôpital à la famille d’accueil, Adelaïde envoye clandestinement des 

courriers ou des appels téléphoniques au médecin chef du service dans lequel elle était 

hospitalisée, qui l’inquiète par leur contenu. Dans ses courriers, Adelaïde dit qu’elle l’aime, 

qu’elle voudrait qu’elle la reprenne… Le contenu et la façon de procéder ressemblant à ce 

qu’elle avait fait avec son professeur au temps où elle était encore scolarisée. 

Ce médecin destinataire de ces courriers parle de réhospitalisation d’Adelaïde mais notre 

service résiste à un retour en arrière.  

Adelaïde est dans une quête affective incommensurable et toujours insatisfaite. Elle ne peut 

supporter qu’une personne qui l’aime lui pose des limites et toute remarque à son encontre 

remet en question les sentiments qu’elle peut avoir pour cette personne ou ceux même qu’elle 

projette sur celle-ci. Pour elle, ses sentiments ne peuvent être nuancés et s’expriment par 

« je t’aime ou je te déteste ». Et si elle aime, cet amour est inconditionnel. 

Adelaïde développe également sur ma collègue une fixation d’un amour de type maternel, qui 

l’entraîne à écrire des lettres, faire des demandes d’être prise dans les bras et des appels 

téléphoniques anonymes. Mais ces demandes ne restaient pas sans réponse, réponse qui 

signifiait à Adelaïde que ses demandes existaient.  

Adelaïde recherche cette limite perdue dans l’expérience affective du contact corporel 

(demande d’être prise dans les bras), cette demande n’est pas à entendre comme celle d’un 

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S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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être sexué et situé mais comme une demande d’une expérience émotionnelle de se sentir 

enveloppée, portée, au sens du holding de Winnicott. Ce qui insécurisait Adelaïde c’est qu’on 

puisse entendre le contenu de ses demandes comme réel et qu’on y oppose de la distance. 

L’amour, elle ne sait pas ce que c’est ou il y a longtemps. C’est une question bien floue pour elle 

et qu’elle ne cesse de nous poser : l’amour de qui pour qui ? l’amour ou l’abus ? l’amour ou 

l’adoption ? Aimer, c’est se perdre, c’est mourir… Elle dit ou écrit « j’ai envie de me suicider 

tellement je vous aime », « c’est normal de souffrir quand on aime ». 

Puis d’autres personnes vont être l’objet de ses demandes répétées… Elle trouve toujours une 

personne qui incarne cette figure obsédante qu’est pour elle la mère. 

Une nouvelle figure d’attachement s’installe durablement pour Adelaïde : une jeune fille qui 

vient de quitter l’hôpital de jour. Elle fixe toute son attention sur elle depuis qu’elle en est 

partie. Leur histoire va la mettre très mal. Cette jeune fille devient un objet d’amour convoité 

et interdit ; elle va la voir en cachette, prétextant qu’elle va en voir une autre et va 

développer des conduites de harcèlement. Elle en est comme hypnotisée. 

Nous voyons là, comme ça l’a été pour le médecin de l’hôpital, la nécessité pour Adelaïde de 

garder un lien vivant, aimant avec la personne qu’elle quitte et de garder quelque chose de bon 

en elle ; on peut dire que ce n’est que parce qu’elle l’a quitté que celle-ci devient un objet 

d’investissement narcissique. Comme si il s’agissait d’annuler la séparation. 

Cette mère tant recherchée va être trouvée à travers plusieurs figures et représentations 

féminines rencontrées.  

Il y a aussi la mère de la réalité qui, dans la prise en charge dans la famille d’accueil, 

confronte Adelaïde aux limites d’une mère aimante, celle qui protège, qui interdit, qui frustre. 

C’est cette conjoncture qui va tenter de construire en elle une représentation d’une image 

maternelle bonne, aimante et continue. Elle fait ainsi l’expérience qu’elle est reliée en continu 

à un autre aimant. 

Maintenant, elle nous parle de ses rêves, où il est question d’un contenant mal ajusté au 

contenu ou d’un contenu ne pouvant pas être contenu, en témoignent ces rêves « l’assistante 

familiale la retient dans son lit », « qu’on la serre dans ses bras », « qu’elle pèse 90 kg » ou 

encore « de fourmis dans son lit ». 

La question centrale d’Adelaïde est celle de la vérification, elle a besoin que lui soit renvoyé 

quelque chose de ce qu’elle est ou fait, qu’elle existe pour quelqu’un. 

Ainsi, la façon de procéder pour ne pas être dévoilée passe par l’élaboration de plans dans 

lesquels toute son énergie est absorbée pour arriver à son but. Adelaïde est toujours étonnée 

que ses plans soient déjoués et ne comprend pas comment les autres découvrent qu’elle en est 

l’auteur. Elle veut qu’on lui prouve par des faits que c’est elle qui agit. Elle a besoin d’en passer 

par des éléments tangibles, palpables pour croire en la réalité. 

Le téléphone portable, qui devient aussi un objet de fixation, est celui par qui elle attend 

qu’on lui témoigne de l’amour. Elle passe son temps à attendre un éventuel appel.  

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Elle nous dira qu’elle a peur qu’on l’oublie ; peut-être est-ce une peur qu’elle s’oublie elle- 

même ?  

4- Les premiers liens d’Adelaïde : l’enveloppe résiste aux tentatives de 

déchirement : 

Ainsi solidement entourée, Adelaïde va faire des liens entre sa vie actuelle, les actes posés 

par la famille d’accueil et ses expériences du passé qui lui reviennent sous formes d’images, de 

souvenirs et qui vont peu à peu se lier entre eux et lui permettre une certaine position 

régressive. 

Dans le même temps où elle évoque avec insistance ses angoisses, elle commence à évoquer son 

passé et sa vie de petite fille, ce qu’elle fera avec toujours une grande finesse du détail. On 

découvre alors qu’Adelaïde petite fille avait déjà des manies, que c’était une enfant agitée, 

difficile à frustrer, vivant sans règles.  

Nous découvrons que tout dans la vie quotidienne est à apprendre. Adelaïde est très 

négligente, ne range rien, tout est mélangé, le sale avec le propre. Au niveau de l’alimentation, 

elle mélange tout, le sucré, le salé, l’entrée, le plat, commence et ne finit pas… Tel un tout- 

petit qui ne sait apprécier par lui-même l’ordre et le choix.  

Sa grand-mère peut décrire Adelaïde comme une petite fille exigeante, possessive qui pouvait 

déborder sa mère. Adelaïde se souvient des coups de martinet qu’elle recevait quand elle 

faisait des bêtises ou quand elle avait de mauvaises notes à l’école. 

En lien avec sa relation à ses figures parentales, Adelaïde a besoin de faire l’expérience de la 

solidité du lien qui l’unit aux assistants familiaux.  

La relation à l’assistante maternelle est particulièrement empreinte des projections 

ambivalentes d’Adelaïde. Elle teste sa capacité à l’aimer et à résister à ces réminiscences de 

son passé. 

La famille d’accueil la cadre très fermement, y compris physiquement. Elle provoque des 

discussions vives dans le couple qu’ils n’ont jamais connues auparavant. 

L’accueil va osciller entre des périodes d’angoisse et des périodes de sérénité 

successivement, et par des moments de grand abattement et des moments de grande 

excitation, sans que l’on puisse le relier avec des éléments de la vie quotidienne. 

Les week-end chez sa grand-mère sont sources d’angoisse (Adelaïde dort avec elle, se pèse 

toute la journée…) Nous décidons de réduire le temps chez sa grand-mère, ce à quoi Adelaïde 

va réagir vivement, elle devient agressive, ne respecte plus les règles, régresse (salit ses 

culottes), fait des colères de petite fille et cherche une limite contenante, même 

physiquement. Elle élabore un plan pour mettre en péril le placement. Avec un peu de recul, 

elle associe avec sa peur qu’elle avait à 8-9 ans à rentrer chez elle après avoir eu une mauvaise 

note et aux coups de martinet donnés par sa mère. 

Après cette période de remous, elle évolue favorablement et peut devenir confiante dans le 

dispositif qu’elle trouve très soignant pour elle. Elle éprouve des moments de bien-être qu’elle 

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S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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associe aux moments de retrouvailles avec sa mère quand elle en était séparée après une 

journée. 

Dans les périodes très difficiles au domicile, où elle est en prise avec ses angoisses, Adelaïde 

ne respecte plus aucune règle. Elle refuse de prendre son traitement, de quitter son portable 

qui est porteur d’angoisse pour elle…Mais en même temps, ces questionnements sont 

pertinents, elle veut voir les choses bouger et a peur de revenir en arrière… 

L’assistante maternelle est prioritairement attaquée dans sa fonction maternelle, Adelaïde 

l’accuse de ne pas vouloir son bien, de ne pas l’aimer…au point où l’accueil est menacé, la 

famille d’accueil pourrait envisager de remettre en cause l’accueil.  

Peu à peu les relations au sein de la famille s’apaisent. L’un et l’autre assistant familial se 

relient dans leur tâche et s’épaulent mutuellement. 

Le travail de la famille d’accueil passe par l’énonciation de limites, faisant signifier à l’enfant 

que l’assistant familial ne peut plus le suivre sans se perdre lui-même dans un état ou une 

situation non maîtrisable, d’incompréhension, de peur ou de souffrance. La limite est donnée 

par le principe de réalité qui s’applique au sein de la vie familiale  plus qu’ailleurs, les familles 

devant composer avec les données de la vie quotidienne concrète. L’externalisation du monde 

interne de l’enfant se trouve ainsi limité et confronté au principe de réalité. 

Les entretiens prennent une autre tournure. Elle devient très lucide sur ses préoccupations et 

se questionne sur son état de souffrance. Les choses qui ne se déroulent pas comme elle le 

souhaite sont l’objet de surenchère anxieuse. Ses relations sont toujours dans le tout ou rien, 

oscillant entre le collage et le rejet agressif. Elle va même jusqu’à harceler pour reprendre un 

contact.  

Nous réalisons que son lien premier à sa mère a dû probablement être défaillant ou 

insécurisant. 

C’est par leur résistance que les assistants familiaux, figures attaquées et critiquées, 

permettent à Adelaïde de s’apaiser et de pouvoir compter sur la solidité de leur couple. Le 

lien se vérifie continu. 

Tout en même temps que se maintient l’idéalisation d’une mère forte et cultivée, elle peut 

critiquer sa mère, notamment de lui avoir donné un père si rapidement. Elle nous dit s’être 

toujours sentie privée de sa mère et exprime son vécu de déception d’une mère qu’elle 

attendait toujours. 

5- Adelaïde se met à l’épreuve de la séparation : l’enveloppe va disparaître 

Adelaïde peut parler de sa souffrance non plus à travers ses plaintes hypocondriaques mais à 

travers ce qu’elle interroge de son lien à ses parents. 

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S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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Adelaïde va traverser toute une période où parallèlement au travail de séparation psychique 

d’avec la figure maternelle, elle est confrontée à la présence insistante de la jeune fille en 

elle.  

L’aspect ambivalent de la relation à l’autre fait jour, les affects agressifs peuvent s’exprimer. 

Adelaïde devient critique envers sa mère, dit s’être toujours sentie révoltée par sa mère dont 

elle juge l’investissement comme insuffisant. 

Elle peut exprimer de la colère dans l’actualité de la situation face à sa grand-mère qui lui 

refuse quelque chose, autant que dans la reviviscence de situations avec ses parents. Elle sait 

aussi que sa mère avait demandé à sa propre mère de garder sa fille si elle devait partir en 

province, à l’issu d’un concours.  

Elle nous dit que jusqu’au dernier moment avec sa mère, juste avant l’accident, elle a voulu 

savoir quel intérêt celle-ci lui portait. L’histoire s’est arrêtée sur cette question pour elle : 

suis-je aimée de ma mère et l’attente d’une réponse à cette question existentielle qu’elle ne 

fait que répéter à d’autres. Le traumatisme est là contenu dans l’attente de cette réponse. 

Elle focalise toute son attention sur sa copine qui pourrait physiquement avoir certains traits 

communs avec sa mère et qui est une enfant adoptée. Elle attend d’elle quelque chose que 

celle-ci ne peut lui apporter. Quand ses angoisses sont là, elle repense obsessionnellement à 

sa copine.  

L’image d’une mère bonne et inaccessible revient pour l’aider à élaborer la relation 

ambivalente à son objet d’attachement et pour lutter contre son angoisse d’être confrontée à 

la réalité. Cette image d’une mère bonne et inaccessible revient pour colmater une faille, 

quand elle anticipe la douleur de la séparation.  

Adelaïde se met à l’épreuve de quitter ce qui l’entoure. 

Elle se lance des défis, des mises à l’épreuve qui l’insécurisent (par ex. de ne plus poursuivre 

l’HdJ). Elle ne peut pas les tenir et se sent mieux dès qu’elle accepte qu’elle ne puisse pas les 

tenir. 

Avec ses copines, elle craint toujours de perdre leur amitié. Elle projette la rupture, ce 

qu’elle redoute et provoque par ces comportements harcelants. Comme si les conflits 

rendaient les ruptures définitives. Elle exprime sa peur de s’engager affectivement par peur 

de perdre ceux qu’elle aime. 

Un fait va engager Adelaïde sur la voie de la sortie. Une jeune fille qu’elle apprécie beaucoup 

part de la famille dans des conditions non préparées et non adaptées à sa situation. A travers 

le départ de cette jeune fille, elle va revivre les sentiments jusqu’à bloqués relatifs à la perte 

de ses parents.  

Adelaïde pleure à en être inconsolable, au point d’en demander l’hospitalisation (la perte est si 

douloureuse qu’il faut être hospitalisée). Elle nous dit souffrir comme pour la mort de sa mère 

et quand elle était tapée par son père. 

La séparation est vécue à travers son aspect traumatique. 

S’amorce une période de changement qui doit la conduire à quitter la famille. 

Elle se fâche et dit qu’elle veut partir. Une colère explose démesurément avec l’assistante 

familiale quand celle-ci se montre trop bonne mère.  

7ème congrès du GREPFA France, Les Sables d’Olonne (15-16 juin 2006) 10 

S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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Peut-elle quitter quelqu’un qu’elle aime sans conflit, sans rupture ? La séparation ne peut avoir 

lieu en reconnaissant son désir à elle de se séparer. Elle projette sur l’assistante maternelle 

cette image de mauvaise mère pour pouvoir la quitter, préférant penser qu’elle en soit rejetée 

plutôt que de prendre l’initiative de quitter. 

Cette démarche est d’autant plus compliquée qu’elle découvre dans le même temps des 

carnets intimes écrits par sa mère où des aspects cachés de sa mère lui sont dévoilés et 

notamment ses difficultés à être mère. Elle découvre une mère déprimée qui cache beaucoup 

de ses sentiments. Ces carnets restent secrets et il n’est pas possible d’accompagner 

Adelaïde dans sa lecture. 

Adelaïde va se sentir seule, perdue, pas comprise… 

Elle s’en prend à l’assistante familiale, tout ce qui vient d’elle est interprété comme mauvais, 

elle l’insulte, devient menaçante, lui répète qu’elle lui dise qu’elle veut qu’elle parte ; celle-ci 

hésite à lui parler et tend à s’éloigner pour ne pas attiser sa haine.  

Et en même temps, Adelaïde a besoin de toucher affectueusement L’assistante familiale en 

l’appelant « petit bout de choux », la sentant fragile. Les gestes physiques de toucher, de 

caresser les cheveux sont presque automatiques et deviennent pour ceux qui les subissent 

déplaisants, la limite avec l’autre n’étant plus reconnue. 

Elle lutte contre la présence maternante de l’assistante familiale à son égard qui est jugée 

comme trop bonne et de laquelle elle doit pouvoir se défaire. Adelaïde dit « qu’elle doit être 

autonome », elle ne dit plus qu’elle est malade, bien qu’elle retrouve des sensations d’éprouvés 

de souffrance dans son corps. 

Elle se rappelle combien se quitter fait mal dans le corps. 

Adelaïde risque à tout moment de rompre l’accueil.  

Elle nous dit vouloir retourner vivre chez sa grand-mère. Elle fait l’économie de l’élaboration 

du lien à sa grand-mère, dont nous ne pouvons à peine parler, pour pouvoir retourner vivre 

chez elle, son unique famille comme elle nous le dit bien souvent. 

« Est-ce-que j’aurais un mari ? » nous dit Adelaïde, voulant nous demander si elle peut trouver 

ailleurs ce qu’elle a eu là, disant qu’elle aura toujours des problèmes d’ordre psychologique.. 

Nous pouvons l’entendre dans le transfert comme une nécessité encore actuelle pour elle 

d’être entourée, soutenue et de son incapacité encore actuelle à se séparer psychiquement de 

son objet interne. 

Elle répète qu’on ne l’aime pas, qu’elle est seule, sans famille. 

Ses peurs sont réactualisées dans la perspective de ne plus être ni portée, ni protégée par 

notre dispositif. Qui va prendre soin d’elle ? 

Elle dit son désir de redevenir petite fille, de retrouver des liens sensoriels, les sensations de 

l’état mère-bébé (corps câliné) et en même temps lui reviennent deux scènes où elle est à la 

montagne avec son père et où son corps est maltraité : elle se rappelle la pluie sur son corps 

quand épuisée de fatigue, elle fait une crise de spasmophilie et la gifle reçue de son père 

quand très inquiète de ne pas le voir revenir, elle appelle les secours et ce qui s’en suit, sa 

7ème congrès du GREPFA France, Les Sables d’Olonne (15-16 juin 2006) 11 

S. LOEB L’histoire d’Adelaïde : du traumatisme à la restauration de sa vie psychique 

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demande qu’elle aille dans son lit et la première fois où elle refuse ; c’est après cet épisode 

qu’elle alertera le collège. 

Sa relation à son père dans laquelle elle va jusqu’à l’insupportable, jusqu’aux menaces de mort, 

rappelle la façon dont elle va jusqu’à épuiser l’autre dans sa demande. Elle va jusqu’à entendre 

dire qu’on ne l’aime pas. 

Il faudrait lui prouver qu’elle est aimée, ce qui n’est pas possible. Sa logique nous pousse à ce 

qu’à la fin, elle trouve de quoi alimenter le fait de ne pas se sentir aimée. Là, elle reçoit la 

preuve qu’elle n’est pas aimée. 

C’est dans l’absence qu’elle n’est pas un objet aimable, elle ne se représente pas avoir eu une 

mère aimante, et donc pas d’avoir été un bébé aimable. 

Adelaïde nous adresse « Mais vous, vous n’étiez pas là quand j’ai vécu avec mon beau-père, j’ai 

supporté », ce qui peut tout autant signifier qu’on aurait dû être là avant pour la protéger et 

qu’en même temps elle a pu survivre avant qu’on ne soit là.  

Partir de la famille d’accueil est un défi.  

« Serais-je heureuse un jour ? » nous dit Adelaïde. 

Elle nous interroge sur ce qu’on ressentira en son absence « est-ce-que vous vous ennuyez de 

moi ? » Est-ce qu’elle peut continuer d’exister pour l’autre dans la séparation, dans l’absence ?  

Sa dernière question d’une longue série de questions, « Où allez-vous me mettre ? » nous 

montre qu’elle n’est pas affranchie de l’aide et de la dépendance à notre dispositif. C’est aussi 

comme si elle ne pouvait pas prendre la responsabilité de son choix de retourner vivre chez sa 

grand-mère. 

Le travail d’élaboration psychique n’est pas fini pour elle et se poursuit encore dans sa 

psychothérapie. Mais une première étape essentielle a été franchie, celle de pouvoir, à 

travers les éprouvés qu’elle a retrouvé dans la vie en famille et dans une dynamique de va-et- 

vient entre corps et psyché, retisser la toile de fond sur laquelle elle a à continuer d’évoluer. 


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